Des mots comme des armes
Pour Giovanni Testori, tout ce qui est sacré doit être profané. C’est à ce prix seul que l’amour devient possible. Dans ce deuxième monologue tiré de «Trois cris», Hérodiasse (Herodiade) est tourmentée par l’amour jamais consommé pour le prophète Jokan (Jean). «Je te rattraperai, / tête de veau noircie, / et en vomissant / sur ton corps décapité...
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