« L’improbable est possible… J’en suis la preuve vivante ! »
Salle Antoine-Verchère
- 297 route de Meyrin, 1217 Meyrin - Meyrin - Genève
- https://www.google.ch/maps/place/Salle+Antoine-Verch%C3%A8re/@46.2287912,6.06999
Solo explosif de Latifa Djerbi
Si la probabilité qu’une diplômée en mathématiques devienne comédienne professionnelle est de 0,00001%, Latifa Djerbi est ce qu’on appelle en langage scientifique une mesure d’exception. Mais il faut dire que pour la comédienne, 1+1 est égal à 11 !
Avec « L’improbable est possible….j’en suis la preuve vivante ! », la comédienne d’origine tunisienne à la tignasse abondante, « improvise » devant une série d’équations qui la racontent elle, Latifa, un être humain en trop, quelqu’un qui, d’après ses dires, ne trouve sa place nulle part… Son problème n°1, elle ne trouve pas sa place chez sa mère qui s’énerve à chaque retrouvaille au bout de cinq minutes ! Problème n°2, « victime du calvinisme qui règne toujours à Genève, elle ne trouve pas sa place au travail ! » Problème n°3, c’est son impossibilité à trouver une place de femme séduisante, « dans un mois, je serai périmée ! » dit-elle. Problème n°4, elle ne trouve pas sa place «ni chez les franchouillards, ni chez les arabes de la 2e génération : parents soumis, enfants insoumis! Est-ce ma faute à moi ?». Se suivent une série d’autres équations qui démontrent (ou pas) la difficulté pour la comédienne de trouver sa place dans la société, en amitié, en mère, dans son corps... au total, quatorze formules mathématiques, quatorze aspects de la vie de l’artiste sont énumérés avec sincérité et beaucoup d’autodérision.
Le metteur en scène et fondateur du Théâtre de l’Unité, Jacques Livchine, qui habituellement n’accepte ni aide à la mise en scène ni de faire l’œil extérieur, il déteste les solos, les one man show ou les stand up, s’est pourtant prêté au jeu d’accompagner la comédienne dans cette aventure. Une aventure pour laquelle il préfère se dire « accoucheur d’idées, sage-homme ». Avec Latifa, il a trouvé ce qu’il recherche chez un artiste, le risque et le « pas évident », parler d’intime en acceptant de se mettre à nu, exhiber ses plaies, aborder des sujets tabous. Et malgré la mise en garde du mentor, « une comédienne qui chante et danse, c’est toujours affreux », la tornade tunisienne ne va pas se priver de slamer, rapper, danser et même chanter pour enfin nous démontrer que l’improbable est donc bien possible. Un spectacle touchant et hilarant à ne pas rater.
Conception et jeu : Latifa Djerbi
Accoucheur, aide à l’écriture : Jacques Livchine
Avec le soutien de Camille Bouzaglo et Fany Brunnet
© Photographie: Isabelle Meister
Si la probabilité qu’une diplômée en mathématiques devienne comédienne professionnelle est de 0,00001%, Latifa Djerbi est ce qu’on appelle en langage scientifique une mesure d’exception. Mais il faut dire que pour la comédienne, 1+1 est égal à 11 !
Avec « L’improbable est possible….j’en suis la preuve vivante ! », la comédienne d’origine tunisienne à la tignasse abondante, « improvise » devant une série d’équations qui la racontent elle, Latifa, un être humain en trop, quelqu’un qui, d’après ses dires, ne trouve sa place nulle part… Son problème n°1, elle ne trouve pas sa place chez sa mère qui s’énerve à chaque retrouvaille au bout de cinq minutes ! Problème n°2, « victime du calvinisme qui règne toujours à Genève, elle ne trouve pas sa place au travail ! » Problème n°3, c’est son impossibilité à trouver une place de femme séduisante, « dans un mois, je serai périmée ! » dit-elle. Problème n°4, elle ne trouve pas sa place «ni chez les franchouillards, ni chez les arabes de la 2e génération : parents soumis, enfants insoumis! Est-ce ma faute à moi ?». Se suivent une série d’autres équations qui démontrent (ou pas) la difficulté pour la comédienne de trouver sa place dans la société, en amitié, en mère, dans son corps... au total, quatorze formules mathématiques, quatorze aspects de la vie de l’artiste sont énumérés avec sincérité et beaucoup d’autodérision.
Le metteur en scène et fondateur du Théâtre de l’Unité, Jacques Livchine, qui habituellement n’accepte ni aide à la mise en scène ni de faire l’œil extérieur, il déteste les solos, les one man show ou les stand up, s’est pourtant prêté au jeu d’accompagner la comédienne dans cette aventure. Une aventure pour laquelle il préfère se dire « accoucheur d’idées, sage-homme ». Avec Latifa, il a trouvé ce qu’il recherche chez un artiste, le risque et le « pas évident », parler d’intime en acceptant de se mettre à nu, exhiber ses plaies, aborder des sujets tabous. Et malgré la mise en garde du mentor, « une comédienne qui chante et danse, c’est toujours affreux », la tornade tunisienne ne va pas se priver de slamer, rapper, danser et même chanter pour enfin nous démontrer que l’improbable est donc bien possible. Un spectacle touchant et hilarant à ne pas rater.
Conception et jeu : Latifa Djerbi
Accoucheur, aide à l’écriture : Jacques Livchine
Avec le soutien de Camille Bouzaglo et Fany Brunnet
© Photographie: Isabelle Meister
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20:00 – 21:00 Ouverture des portes : 19h |
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| Prix: chf 15.-, tarif réduit chf 12.- | |
| Billets : Théâtre Forum Meyrin, Balexert & Service culturel Migros |
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Ajouté
par communemeyrin le 14 février 2017