Un délire merveilleux entre vie, mort, solitude et espérance
Des grands-mères, des mères, des tantes et des petites filles prennent la parole comme on cherche l’air lorsque l’on suffoque. Une tentative de fuir la maison familiale, où elles sont réduites à des tâches de service et d’entretien, pour expérimenter la tendresse et chercher un épanouissement hors de toute soumission.
Le prunier, symbole de la maison auquel elles confient leurs secrets, espoirs et rêves, est à la fois complice, ami et ennemi.
Les personnages de la pièce évoluent entre souvenirs puisés dans la mémoire collective de la famille et relation épistolaire tour à tour douloureuse (la mère est mourante), joyeuse et conflictuelle.
La musique jouée (instruments à cordes et percussions) donne un relief particulier aux récits qui se déploient au cœur d’un dispositif vidéo (mapping).