Exposition 16/02–01/03
Finissage 25/02
« Je vous écris depuis Cluj Napoca en Roumanie. Cela fait un peu plus d’un mois que je suis partie de Genève vers l’Iran. En passant par la terre, je sens la mesure du paysage comme quelque chose de continu qui se meut sans cesse à travers moi. À l’image d’un muscle, le voyage s’étire pour trouver son mouvement. Je me laisse peindre et dessiner. Sur mon trajet, la création apparaît comme une alliée ; parfois douce, parfois brutale, bavarde et silencieuse. »
Peintre-paysagiste, Marianne Herjean entreprit en février dernier un voyage de Genève jusqu’au sud de l’Iran. Cette exposition tente de retracer ce parcours pictural initiatique à travers le dessin, la peinture et la danse.
« Chaque trait est habité de sa propre histoire, dont il est l’expérience présente ; il n’explique pas, il est l’événement de sa propre matérialisation » — Cy Tombly
Samedi 25/02 — 16h00
Danse Soufie avec le musicien Arman Rashidi.
Entrée libre.
"Accompagnée par le santûr d’Arman Rashidi, Marianne Herjean vous invite à contempler le tour de la danse des derviches tourneurs qu’elle interprétera pour le finissage de son exposition « Genève-Téhéran, se souvenir de la lumière
Arman Rashidi est né en 1986 à Téhéran. À l’âge de 8 ans, il découvre le santûr (instrument de musique iranien) alors joué par son père. Après ces études à l’université, il part vivre de sa musique en Turquie, puis arrive en Suisse où il vit et travaille aujourd’hui."
Marianne Herjean, Été, 2021