Le club de lecture se retrouve le lundi 5 juin à 18h30 au parc des Bastions vers les jeux d'échec.
Ce mois-ci, vous avez la possibilité de choisir entre quatre lectures (théâtre, essai, littérature, littérature suisse) préalablement choisies parmi un catalogue de livres proposés sur le groupe Whatsapp du Club.
>>> Sélection Livremoi.ch
L’avoir aimée (2021, 80 pages)
Paris, années soixante. L’histoire d’un homme qui vient de perdre son épouse. Plus rien n’a de sens sans elle. L’histoire de quelqu’un qui revisite son passé pour y retrouver de quoi vivre au présent. Retrouver l’odeur de la neige, les gestes du quotidien, les petites attentions, tous ces petits miracles qui sans cesse sont là pour redonner le goût de l’existence. Un homme qui se souvient des mots d’enfants, des petites cruautés révélatrices, des petites vérités qui fusent de leurs bouches comme elles fusaient de la sienne. L’histoire d’une guérison.
>>> Sélection littéraire
Les belles images (1966, 183 pages)
” Non “, elle a crié tout haut. Pas Catherine. Je ne permettrai pas qu’on lui fasse ce qu’on m’a fait. Qu’a-t-on fait de moi ? Cette femme qui n’aime personne, insensible aux beautés du monde, incapable même de pleurer, cette femme que je vomis. Catherine : au contraire lui ouvrir les yeux tout de suite et peut-être un rayon de lumière filtrera jusqu’à elle, peut-être elle s’en sortira… De quoi ? De cette nuit.De l’ignorance, de l’indifférence.
>>> Sélection théâtrale
Dans la solitude des champs de coton (1996, 60 pages)
” Si un chien rencontre un chat – par hasard, ou tout simplement par probabilité, parce qu’il y a tant de chiens et de chats sur un même territoire qu’ils ne peuvent pas, à la fin, ne pas se croiser ; si deux hommes, deux espèces contraires, sans histoire commune, sans langage familier, se trouvent par fatalité face à face – non pas dans la foule ni en pleine lumière, car la foule et la lumière dissimulent les visages et les natures, mais sur un terrain neutre et désert, plat, silencieux, où l’on se voit de loin, où l’on s’entend marcher, un lieu qui interdit l’indifférence, ou le détour, ou la fuite ; lorsqu’ils s’arrêtent l’un en face de l’autre, il n’existe rien d’autre entre eux que de l’hostilité – qui n’est pas un sentiment, mais un acte, un acte d’ennemis, un acte de guerre sans motif. “
>>> Sélection Essai
Être à sa place (2022, 264 pages)
“Ca commence parfois par une inquiétude ou un malaise. On se sent en décalage, on craint d’agir de manière déplacée. On a le sentiment de ne pas “être à sa place”. Mais qu’est-ce qu’être à sa place, dans sa famille, son couple, son travail ? Quels sont les espaces, réels ou symboliques, qui nous accueillent ou nous rejettent ? Faut-il tenter de conquérir les places qui nous sont interdites, à cause de notre genre, notre handicap, notre âge, notre origine ethnique ou sociale ? Peut-être faut-il transformer ces lieux de l’intérieur et s’y créer une place à soi ? “
Dans cet ouvrage aussi passionnant que sensible, la philosophe Claire Marin explore toutes les places que nous occupons – quotidiennement, volontairement ou contre notre gré, celles que nous avons perdues, celles que nous redoutons de perdre – et interroge ce qui est à la fois la formulation d’un désir personnel et un nouvel impératif social.
>> Rendez-vous le lundi 5 juin à 18h30 en plein air à Genève
>>>gratuit – ouvert à tous-te-x-s - débutant-e-x-s bienvenu-e-x-s