La mort sous toutes ses coutures
La mort reste une énigme. Ça tombe bien, Hèctor Salvador Vicente adore les énigmes. Surtout celles que l’on ne peut résoudre. À défaut de trouver des réponses, il s’interroge sur la relation que nous entretenons avec la finitude. Celle des autres comme la nôtre. Puisqu’il faudra bien en passer par là.
«Partie mortelle» aborde le thème de la mort sous différents aspects : intellectuel, émotionnel, matériel, etc. Sur scène, cinq personnages en quête de deuil échappent au huis-clos sartrien grâce à des histoires tour à tour absurdes, oniriques ou extraordinaires. En leur emboitant le pas, on découvre que s’il y a bien une vie avant la mort, c’est grâce à la seconde que la première prend sens.
Si elle traite d’un sujet tragique, cette «Partie mortelle» n’en est pas moins ludique. Inutile donc de prendre une tête de circonstance ou de sortir les mouchoirs : il y a matière s’amuser même dans l’au-delà.