Dean Alamo / ch / dream pop electro
Urgence Disk
- 4, place des Volontaires (Jonction) - Genève
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DEAN ALAMO
Avec « Self », Dean Alamo voyage dans un univers à la fois sonore et visuel qui allie mélancolie, guitares électriques saturées et réflexions sur l’authenticité. Ce nouvel EP marque la première étape d’un album dont la sortie est prévue en deux temps : « Self » maintenant, puis « Love » en 2024, comme une invitation à lâcher l’ego pour aller vers l’acceptation. Mêlant l’électronique avec des sonorités organiques, portées par la batterie, le bugle et les voix, Dean Alamo navigue entre les genres, comme son personnage de scène, sombre et masculin aux yeux fardés de paillettes.
Pour « Self », Lionel Nemeth a pris son temps. Deux années d’expérimentations, d’échanges avec les musiciens et musiciennes et d’heures passées sur son piano, sa guitare et son ordinateur, à la recherche de mélodies intimes et de rythmes lourds et puissants. Cet opus fait suite au premier EP de Dean Alamo, au titre éponyme, sorti en 2019. Il prend alors un virage électronique après plusieurs années consacrées à son groupe folk, Juan Blanco. Pour cette nouvelle étape, Lionel Nemeth fait appel au guitariste et producteur Igor Häfeli, avec qui il façonne des morceaux indie-pop feutrés et lumineux.
« Self » poursuit cette recherche en y apportant une touche à la fois plus personnelle et plus sombre. La pop glisse vers le rock. Les voix, subtilement traitées, deviennent parfois étranges. Et si la douceur, la mélancolie et la poésie traversent l’ensemble des morceaux, elles croisent désormais des rythmes lourds et puissants. Les instruments organiques restent pour autant une dimension essentielle de la musique de Dean Alamo. Grâce au talent de Justine Tornay, au bugle, à la trompette et à la voix, et de Félix Fivaz à la batterie, « Self » garde un caractère à la fois simple et sensoriel.
Avec cet album dont la sortie est prévue en deux temps, Dean Alamo a par ailleurs souhaité offrir plus qu’une proposition musicale. « Self » propose ainsi une réflexion sur les affres de la célébrité et de l’égo ainsi que sur la difficulté à trouver l’authenticité. Ce questionnement que traduisent les textes de l’EP passe aussi par le personnage de scène. C’est un Dean Alamo aux épaules larges, à l’allure masculine. Mais il porte aussi une jupe alors qu’une boucle d’oreille scintille à son oreille... Avec ses yeux fardés de paillettes, il nous invite à oser être soi-même.
Comment être authentique dans ce brouhaha d’images qui mettent en scène le succès ? Images factices, célébrité éphémère, et pourtant, ce désir d’en être. Le chemin le plus facile est-il le meilleur ? Le premier morceau entame les questionnements qui traversent les deux EP, « Self » et « Love ».
Other life
’ai jalousé ton succès, convoité tes victoires et me suis réjoui de ta chute. A mon tour maintenant. Je me glisse dans la chaleur crasse des projecteurs, je sue dans les habits sales de la gloire. Je ferai mieux que toi, je ne tomberai pas. Enfin, je crois. J’entends des milliers d’autres tambouriner derrière moi.
It isn’t green
C’est une douce mélodie, un chant de sirène qui aguiche. Le refrain amadoue, embobine. Je suis devenu sourd à la raison. Comment faire pour ne pas suivre ces voix charmantes et parasites ? Qu’elles cessent leur mélopée morbide !
Disclosure
Les notes d’une comptine. Elles me ramènent dans le passé. Là se trouve la vérité. Ici, on ne se vante pas, on ne se vend pas, on ne calcule pas. J’erre dans le fonds de mes entrailles. Il fait sombre mais, soudain, le ciel s’agrandit.
Beaming light
J’aime qu’on ne voie que moi sous la lumière des projecteurs. Les choses qui brillent attirent jusqu’à nous rendre aveugle. Je ne suis plus conscient de ce qui m’entoure, trop occupé à me regarder danser, loin, si loin de la réalité.
It’s alright
Les projecteurs se sont éteints. Je suis seul sur une scène vide. Prise de conscience. Contre-coup brutal. But it’s alright... it’s ok... N’est-il pas préférable de revoir ses choix et de se reconstruire, entouré des gens que l’on aime ?
Avec « Self », Dean Alamo voyage dans un univers à la fois sonore et visuel qui allie mélancolie, guitares électriques saturées et réflexions sur l’authenticité. Ce nouvel EP marque la première étape d’un album dont la sortie est prévue en deux temps : « Self » maintenant, puis « Love » en 2024, comme une invitation à lâcher l’ego pour aller vers l’acceptation. Mêlant l’électronique avec des sonorités organiques, portées par la batterie, le bugle et les voix, Dean Alamo navigue entre les genres, comme son personnage de scène, sombre et masculin aux yeux fardés de paillettes.
Pour « Self », Lionel Nemeth a pris son temps. Deux années d’expérimentations, d’échanges avec les musiciens et musiciennes et d’heures passées sur son piano, sa guitare et son ordinateur, à la recherche de mélodies intimes et de rythmes lourds et puissants. Cet opus fait suite au premier EP de Dean Alamo, au titre éponyme, sorti en 2019. Il prend alors un virage électronique après plusieurs années consacrées à son groupe folk, Juan Blanco. Pour cette nouvelle étape, Lionel Nemeth fait appel au guitariste et producteur Igor Häfeli, avec qui il façonne des morceaux indie-pop feutrés et lumineux.
« Self » poursuit cette recherche en y apportant une touche à la fois plus personnelle et plus sombre. La pop glisse vers le rock. Les voix, subtilement traitées, deviennent parfois étranges. Et si la douceur, la mélancolie et la poésie traversent l’ensemble des morceaux, elles croisent désormais des rythmes lourds et puissants. Les instruments organiques restent pour autant une dimension essentielle de la musique de Dean Alamo. Grâce au talent de Justine Tornay, au bugle, à la trompette et à la voix, et de Félix Fivaz à la batterie, « Self » garde un caractère à la fois simple et sensoriel.
Avec cet album dont la sortie est prévue en deux temps, Dean Alamo a par ailleurs souhaité offrir plus qu’une proposition musicale. « Self » propose ainsi une réflexion sur les affres de la célébrité et de l’égo ainsi que sur la difficulté à trouver l’authenticité. Ce questionnement que traduisent les textes de l’EP passe aussi par le personnage de scène. C’est un Dean Alamo aux épaules larges, à l’allure masculine. Mais il porte aussi une jupe alors qu’une boucle d’oreille scintille à son oreille... Avec ses yeux fardés de paillettes, il nous invite à oser être soi-même.
Comment être authentique dans ce brouhaha d’images qui mettent en scène le succès ? Images factices, célébrité éphémère, et pourtant, ce désir d’en être. Le chemin le plus facile est-il le meilleur ? Le premier morceau entame les questionnements qui traversent les deux EP, « Self » et « Love ».
Other life
’ai jalousé ton succès, convoité tes victoires et me suis réjoui de ta chute. A mon tour maintenant. Je me glisse dans la chaleur crasse des projecteurs, je sue dans les habits sales de la gloire. Je ferai mieux que toi, je ne tomberai pas. Enfin, je crois. J’entends des milliers d’autres tambouriner derrière moi.
It isn’t green
C’est une douce mélodie, un chant de sirène qui aguiche. Le refrain amadoue, embobine. Je suis devenu sourd à la raison. Comment faire pour ne pas suivre ces voix charmantes et parasites ? Qu’elles cessent leur mélopée morbide !
Disclosure
Les notes d’une comptine. Elles me ramènent dans le passé. Là se trouve la vérité. Ici, on ne se vante pas, on ne se vend pas, on ne calcule pas. J’erre dans le fonds de mes entrailles. Il fait sombre mais, soudain, le ciel s’agrandit.
Beaming light
J’aime qu’on ne voie que moi sous la lumière des projecteurs. Les choses qui brillent attirent jusqu’à nous rendre aveugle. Je ne suis plus conscient de ce qui m’entoure, trop occupé à me regarder danser, loin, si loin de la réalité.
It’s alright
Les projecteurs se sont éteints. Je suis seul sur une scène vide. Prise de conscience. Contre-coup brutal. But it’s alright... it’s ok... N’est-il pas préférable de revoir ses choix et de se reconstruire, entouré des gens que l’on aime ?
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18:30 – 19:30 |
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| Prix Libre pour les artistes | |
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Ajouté
par Herr Liebe le 22 juillet 2023