Création
Cette pièce, adaptée du célèbre roman de Roy Lewis, questionne les conséquences du progrès technologique mais aussi les fins auxquelles nous devrions l’employer…
L’intrigue se déroule dans la préhistoire, au sein d’une famille qui fait la découverte de la toute première technologie, à savoir comment produire du feu en frottant deux pierres l’une contre l’autre. Cela lui fait connaître des conséquences heureuses mais surtout malheureuses, ce qui nous renvoie à notre actualité en miroir percutant.
Cette fable pleine d’humour questionne la production humaine du feu. C’est une métaphore des inventions technologiques responsables de notre dérèglement climatique. À travers cette découverte préhistorique, c’est donc l’histoire des temps modernes qui se raconte, en soulevant de façon comique les questions concernant les limites du progrès et ses éventuels pièges pour notre société. Cette fable résonne ainsi comme un avertissement, en nous rappelant que des civilisations anciennes se sont éteintes, victimes à leur apogée de leurs rêves de grandeur.
Dans ce spectacle influencé par les Monty Python, l’action s’articule donc autour du feu. Il est un acteur de la pièce, incarnant la modernité pour les uns et une menace pour les autres, cristallisant les espoirs et les craintes d’une humanité qui lutte pour survivre.
Cette intrigue ressemble à celle du film de Jean-Jacques Annaud intitulé LA GUERRE DU FEU. Mais que ce soit dans celui-ci ou dans l’adaptation théâtrale du roman de Roy Lewis, le feu symbolise les quêtes que l’humanité va connaître au cours de son histoire.
MISE EN SCÈNE :
Dylan Ferreux
JEU :
Martin Jaspar, Angelo Dell’Aquila, Sandrine Girard, Lylou-Mélodie Guiselin, Frédéric Polier