LE MONSTRE FESTIVAL
LE NOVA AU SPOUTNIK!
ENTRÉE PRIX LIBRE
EN PRÉSENCE DE L’ÉQUIPE DU CINÉMA NOVA
LE CHANTIER DES GOSSES
JEAN HARLEZ, BELGIQUE, 1956-1970, 83′, 35MM, VOFR ST NL&ANG
Au pied du Palais de Justice bruxellois, dans le vieux quartier des Marolles, un terrain vague formé par le cratère d’un V1 de la dernière guerre mondiale sert de terrain de jeux aux enfants du quartier. Jusqu’au jour où débarquent architectes et géomètres. S’ensuit une confrontation canaille qui frisera le drame, une fois le chantier entamé…
En se plongeant dans cette drôle de guerre, « Le chantier des gosses » nous fait entrer dans le petit univers indompté des enfants et évoque leur condition, leur mentalité, leurs réactions, l’étanchéité qui existe entre leur monde et celui des grandes personnes et, à la fois, leur désir de se conduire comme des adultes.
Cette pépite néoréaliste restaurée et ressortie de l’oubli par le Nova en 2014, mêle la drôlerie à l’amertume, et représente un trésor d’archives sur un centre ville populaire des années 50… L’esprit frondeur, la gouaille des jeunes habitants du quartier et les images étonnantes d’un Bruxelles révolu en enthousiasmeront plus d’un !
LOST AND FOUND
ANTJE VAN WICHELEN, BELGIQUE, 2013, 10′, DCP, SANS DIALOGUES
Dans une nuit pluvieuse bruxelloise, des gants perdus se retrouvent, des nouveaux couples dépareillés se forment, une masse textile vivant se balade en cherchant une nouvelle raison d’être. Lost and found nous guide image par image par les rues du quartier des Maroles, le cœur bohémien de Bruxelles, dans une promenade animiste et fantastique après la quelle vous ne regarderez plus jamais un gant perdu de la même façon.
LE NOVA AU SPOUTNIK!
Créé début 1997 dans une ancienne salle de cinéma en plein coeur de la Capitale belge, le cinéma Nova est devenu au fil des ans une véritable institution de la vie culturelle bruxelloise, dont la notoriété a dépassé les frontières. Doté d’une salle de 200 places (avec balcon), d’un bar en sous-sol (avec bières locales), et d’une programmation riche, exigeante et engagée, le Nova fonctionne depuis ses débuts sous le mode de l’autogestion et du bénévolat en total indépendance des circuits commerciaux. Il était donc tout naturel pour son équipe d’accepter l’invitation d’investir le cinéma Spoutnik, son cousin helvétique, le temps du festival Le Monstre. Un aperçu de la production graphique du Nova sous forme d’exposition, ainsi que sa Microboutiek, une distro « alimentée par son propre public », seront accessibles entre les projections. Les séances sont composées de films de tout genre en majorité belges et inédits pour la Suisse, dont une partie réalisés par des membres mêmes du Nova. Le tout se voulant un condensé révélateur d’une manière à la fois ludique et sérieuse d’aborder le cinéma dans tous ses états!