Il y a exactement 40 ans naissait Louise Brown, premier bébé éprouvette de l’histoire. Depuis, les techniques de procréation médicalement assistée se sont améliorées, diversifiées, et démocratisées à tel point qu’elles représentent aujourd’hui quelques 2% des naissances en Suisse. Historiquement imaginées pour pallier certaines formes de stérilité, leur champs d’application c’est également étendu grâce, entre autre, au développement de la génomique. Le diagnostic préimplantatoire est en effet le fruit de la combinaison des connaissances issues du séquençage du génome et de la fécondation « in vitro ».
Alors évidemment, lorsque l’on associe deux techniques si intimement liées à notre condition humaine, les questions ne manquent pas. Et si l’on se réjouit de savoir que des couples présentant un risque génétique élevé pour leur descendance peuvent s’assurer de ne pas le transmettre, on s’interroge inévitablement sur les limites à fixer à ces formidables outils.
Il en va de même lorsque ces techniques ne sont plus utilisées pour des raisons strictement médicales. Le développement du « social freezing » : la possibilité pour les femmes qui le souhaitent de se constituer « une réserve de fertilité » questionne immanquablement notre humanité.
Ce sujet vous intéresse ? Venez en discuter avec des spécialistes des domaines concernés.
Avec la participation de:
Nicole Fournet-Irion, Docteur FMH en gynécologie et obstétrique, spécialiste en médecine de la reproduction et endocrinologie gynécologique, médecin-consultante à l'Unité de Médecine de la Reproduction, Hôpitaux Universitaires de Genève
Ariane Giacobino, Docteur FMH en génétique médicale, médecin adjointe agrégée au Service de Médecine génétique, Hôpitaux Universitaires de Genève
Samia Hurst-Majno, Bioéthicienne et médecin, Directrice de l'institut Ethique Histoire Humanités, Université de Genève
Animation:
Gilles Hernot, Médiateur culturel, Musée d’histoire des sciences de Genève