Rébecca Balestra signe ce one-woman-show au nom éponyme « Rébecca Balestra». Souveraine d’un prosaïsme de haute voltige, la comédienne et autrice s’empare des codes de l’art humoristique pour son premier stand-up. De la peinture à la prostate, ce crescendo bidonnant se joue des écarts du langage et des représentations populaires, un lexique bien à elle qui dégomme ou divinise nos référentiels comiques. La radicalité qu’implique le format stand-up est un tremplin à l’auto référence. Représenter la représentation, tel est l’exercice tautologique définitivement poilant.