Aux origines de ce projet, Dorothée Thébert et Filippo Filliger ont travaillé sur la Déclaration universelle des droits humains. Comme pour interagir avec ce texte, elles l’ont écrit sur les trottoirs de la ville. Ce geste simple a provoqué des rencontres avec les passantes, chargées de questionnements quant à l’action politique, de craintes quant à la dégradation de nos conditions de vie sur Terre.
Grâce à un détour dans un jardin, grâce à un temps suspendu, le duo a poursuivi sa réflexion entre droits humains et rapport à la nature, deux univers étroitement liés et interdépendants. Si cette relation au vivant est en ruine aujourd’hui, il en va de même pour les relations à l’échelle humaine, qui sont elles aussi fragilisées par le capitalisme. Nous marchons sur les décombres de la relation à l’altérité.