Rébecca Chaillon s’adresse à son adolescence, à nos adolescences. Enfermé.e.s dans un monde et un corps qui change, l’absence d’outil définit nos batailles. C’est à travers le spectre de la non résilience que la metteuse en scène nous offre ces précieux outils pour comprendre, comprendre ce qu’est ce corps individuel et collectif qui mute sans crier gare. Vomir c’est oublier sa tête pour respecter ses tripes, le rejet viscéral d’un ordre établi que l’on ne sait appréhender mais que l’on doit exclure. L’intime en tempête pose les questions qui fâchent et fonde les bases d’une envolée fracassante et réparatrice.