La perspective anthropocentrique place l’humain au sommet de la hiérarchie naturelle et mène à une exploitation intensive des ressources et à la négligence de la biodiversité. Osons un pas de côté pour interroger la prétendue supériorité humaine sur les autres espèces.
La crise écologique nous oblige à nous interroger sur notre rapport à l’environnement : comment organiser un festival qui parle des droits humains sans investir le champ de notre rapport au vivant, notamment aux espèces animales ? Dans l’incertitude et les déséquilibres, nous devons chercher des manières de politiser, et de ré-enchanter notre rapport à la vie. Il est urgent de faire un pas de côté pour déconstruire nos croyances et modes de vie, et interroger la notion de supériorité humaine sur les autres espèces.
À travers le sort des animaux domestiques ou en captivité, présentés comme une minorité sans défense dans une Ukraine envahie, le film Searching for Nika de Stanislav Kapralov, se fait l’écho du soin porté aux autres espèce vivantes qui subissent les « dommages collatéraux » des choix faits par les humains, comme la guerre.