Les pays dits occidentaux ont historiquement contribué de manière disproportionnée aux émissions globales et le lourd impact du changement climatique affecte davantage les régions du monde les moins polluantes, accentuant les inégalités et la vulnérabilité des populations déjà marginalisées.
Selon l’ONU, 80% des déplacé·es climatiques sont des femmes. Si elles ploient de manière disproportionnée sous le poids de ces variations climatiques, elles sont aussi en première ligne pour l’entraver, comme le disait la Prix Nobel de la paix kényane Wangari Maathai. Mieux placées que quiconque pour identifier les conséquences dévastatrices des écocides, notamment en matière de santé reproductive et de sécurité alimentaire, elles sont pourtant exclues des décisions qui façonnent leur avenir. Comment placer leurs voix au centre des luttes environnementales ?
Au Kenya, les Turkanas sont directement touché·es par le changement climatique. Filmé pendant quatre ans, Between the Rains évoque avec sensibilité et finesse le passage à l’âge adulte de Kole, un jeune berger, dans un paysage décimé par la sécheresse.