Le Musée de Carouge prend de la hauteur et convie son public à une randonnée artistique et historique ! Géographiquement savoyard, mais sentimentalement proche de nous, le Salève domine notre vision et notre imaginaire. Oserait-on avancer que la « montagne des Genevois » est finalement carougeoise ? Cette interrogation est le fondement de cette exposition, relevant que la cité sarde se développe à l’abri du mont Salève, sous sa protection et sa domination, happant quotidiennement le regard vers son sommet.
Cette montagne a attiré nombre de personnalités et inspiré les artistes et les scientifiques au fil du temps. En parcourant son histoire, on se prend ainsi à tisser des relations inéluctables avec la ville de Carouge. Anecdotes, faits historiques et objets insolites racontent ici les liens qui unissent ces deux lieux géographiques et que relie, comme un subtil trait d’union, la rivière Drize. Tableaux et gravures du musée représentant le motif salévien viennent étayer ces faits. Enfin, des interprétations contemporaines, dues à l’imagination d’artistes de notre région, une installation artistique de Pascale Favre et une fresque participative de PanpanCucul révèlent l’attachement très fort des Carougeois et des Carougeoises pour cette montagne et invitent le public à poursuivre la balade, plus haut, que ce soit à pied ou grâce au téléphérique nouvellement rénové.
« Derrière les maisons, vous verrez notre Salève, propriété des Carougeois et obligeamment prêté aux Genevois montagnards ; cette montagne de France qui est notre toile de fond. Elle est à portée de main. On en voit les chemins, les rochers polis par les vents, les pluies et les grimpeurs. Carouge, grâce au Salève, n’est pas une ville de plaine », Henri Tanner, cité dans Jean-Claude Mayor, Carouge. Images furtives, 1994.
Les visiteurs et visiteuses de l’exposition carougeoise reçoivent une contremarque donnant droit à une réduction lors de l’achat d’un billet au Téléphérique du Salève et à la Maison du Salève.
Entrée libre dans l’exposition