Dans l’histoire de l’art occidental les corps féminins occupent une place privilégiée, celle du nu, qu’il conviendra ici comprendre en tant que forme symbolique véhiculant des conceptions hégémoniques de la différence des sexes. Que se passe-t-il donc lorsque, vers le milieu du 20e siècle, des nombreuses artistes femmes emploient leur propre corps et questionnent le nu féminin en tant que moyen et objet d’expression artistique ? Alors qu’un changement de paradigme semble s’esquisser dans les arts visuels, le statut symbolique du corps féminin dans la représentation devient l’objet d’enquête de la part d’historiennes et critiques d’art dont les travaux se situent dans une perspective féministe. Cette conférence tentera de penser le lien structurant entre production artistique et élaboration théorique à la lumière de la critique féministe.
Evènement sur inscription.