Au cœur de la forêt noire, touffue et mystérieuse, les trois organes qui constituent Klangphonics s’affairent à l’orée d’une étrange clairière. On pense à ces robots biomécaniques, ce transhumanisme musical caractérisé par ce lien, parfois intime, qui se crée entre artères sanguines et leurs frères cuivrés. Le phénomène commence sur les réseaux sociaux : Bardés de karchers, machines à laver, sets de tables et autres tondeuses à gazon, le trio imbibe le web de patterns lancinants à cheval entre une forme de techno mélodique et une deep house organique.