En première partie: Pierre Alain dans son répertoire authentique, sensible, poétique et drôle.
En deuxième partie : Roger Beer, né en 1956 à Genève, de parents bernois et zurichois, fait toutes ses écoles à Genève, dans le quartier du Petit-Saconnex.Parfaitement bilingue, et se débrouillant en anglais et en espagnol, après sa maturité classique, Roger se rend à Zurich pour obtenir un diplôme d’ingénieur forestier à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Très vite intéressé à la musique, il sera d’entrée d’obédience rock: Led Zeppelin, Deep Purple, Beatles, Rolling Stones (il va encore à tous leurs concerts). Maxime Leforestier l’ouvrira toutefois à un style plus folk quand Roger quittera la guitare électrique et le groupe Pacific pour une guitare acoustique et des chansons plus douces. Entretemps, il aura joué avec un orchestre de bal, utilisant alors son accordéon chromatique dont il a appris à se servir avec les accordéonistes de Carouge. Pendant son collège, il en jouait d’ailleurs dans un hôtel pour les touristes japonais et américains, ce qui lui avait laissé quelque argent de poche. C’est finalement à Zurich, pendant ses études et ses stages, qu’il a commencé à composer lui-même des chansons, notamment celles qu’il a enregistrées récemment… Elles parlent de son vécu, de ses aspirations, de lui, quoi! Après un premier échantillon de 6 chansons, Roger nous présente un vrai CD, concocté avec le guitariste du regretté Christophe (oui, celui d’Aline). Cet opus, publié en France, distribué aussi en Suisse sous le titre générique Vision d’Avenir, comporte 13 titres, dont plusieurs raviront ses fans. Si le souriant ingénieur forestier s’occupe d’arbres et de forêts par amour de la nature autant que pour gagner sa vie (comme jeune retraité depuis peu!), nul n’a jamais pu l’empêcher de se voir remplacer Mick Jagger ou Jimmy Page dans ses rêves les plus intimes qu’il vous fera partager. Et s’ils se réalisaient...
Après quelques concerts avec deux guitaristes, l'artiste sera accompagné, ce soir, par son compère Vincent Kindler, l’homme aux nombreuses guitares, toutes fabriquées par lui-même. Vincent apporte une profondeur et une variété musicales qui conviennent parfaitement au style de Roger Beer.