« Un jour, lors d’une promenade dans une forêt, je me suis mis à frapper une branche contre le tronc d’un arbre. Cette action me mettait dans un état qui m’est familier, mais pour lequel nous avons peu de mots - un état entre joie, colère, une sensation de ma propre puissance au regard de ma capacité à agir avec le monde physique. » De cette expérience, Bryan Campbell extrait une chorégraphie érotico-forestière romantique, aussi singulière que sont les rapports entre l’humain et son écosystème. Amour et violence alternent dans ces Deep cuts, que l’artiste américain basé à Paris performe, chante et gueule, réveillant les pastorales composées pour illustrer aux gens des villes les beautés de la nature. Des pastorales BDSM qui mordent, qui piquent et qui font mal. On aime.