En 1981, Bernard Pivot révélait dans l’émission littéraire Apostrophes que les écrivains Émile Ajar et Romain Gary n’étaient qu’une seule et même personne. En se tirant une balle dans la gorge quelques mois plus tôt, Romain Gary avait supprimé du même coup Émile Ajar. 40 ans après ce premier suicide littéraire sans consentement, apparaît sous la plume de de la philosophe et rabbin Delphine Horvilleur le fils présumé d’Émile Ajar, Abraham. Coup de théâtre ! Johanna Nizard entre en scène. Suit un monologue contre les identités hilarant qui met de l’ordre dans la confusion des dogmes et de nos fichues certitudes. Un labyrinthe de miroirs dans lequel on se perd avec bonheur.