Projection "Batman, le défi" de Tim Burton, (1992)
Maison de quartier des Pâquis – La Traverse
- 11 rue du Môle (Pâquis) - Genève
-
Voir sur le plan
- http://www.mqpaquis.ch
Nous avons le plaisir de vous inviter le 19 février 2025 pour cette nouvelle séance de Pakino, organisée avec « Les Pâquis sont à la rue » et consacrée à Tim Burton avec la projection de « Batman, le défi », deuxième film du réalisateur consacré à l’homme chauve-souris et film pour lequel la production lui a laissé les mains totalement libres après le succès du premier opus avec Jack Nicholson. Le traditionnel repas aura lieu dès 19h30 et la projection commencera à 20h30.
Synopsis :
Gotham City est menacée par le Pingouin, un être difforme rejeté par la société, qui s’allie à l’ambitieux homme d’affaires Max Shreck pour prendre le contrôle de la ville. Parallèlement, Selina Kyle, une secrétaire timide trahie par Shreck, renaît en Catwoman, une femme fatale en quête de vengeance. Batman, déjà tiraillé par ses propres démons, doit affronter ces deux adversaires tout en naviguant dans un monde où la frontière entre héros et monstres devient floue.
Batman : Le Défi (Batman Returns, 1992) joue un rôle clé dans l’œuvre de Tim Burton en approfondissant les thèmes et le style qui définissent son cinéma. Le film est une suite de son premier Batman (1989), mais il incarne davantage la vision personnelle de Burton, s'éloignant des attentes classiques d'un blockbuster de super-héros pour s'orienter vers une esthétique gothique et une exploration psychologique.
Le film illustre le penchant de Burton pour les atmosphères sombres et féériques. Gotham City, redessinée pour Batman : Le Défi, devient une ville fantasmagorique où l'architecture oppressante reflète la détresse des personnages. Cette approche visuelle est un prolongement direct des thèmes de l'inquiétante étrangeté et de la marginalité qui traversent ses œuvres, comme Edward aux mains d'argent (1990) et Beetlejuice (1988).
Les personnages principaux – Catwoman (Michelle Pfeiffer), le Pingouin (Danny DeVito) et même Batman (Michael Keaton) – sont tous des figures torturées, des "monstres" sociaux. Cette complexité psychologique résonne avec les thèmes burtoniens de l'altérité et de l'inadaptation, qui touchent des œuvres comme Big Fish (2003) ou L'Étrange Noël de Monsieur Jack (1993).
Avec son ton cynique et sa satire sociale, Batman : Le Défi s'inscrit aussi dans l'aspect subversif de Burton. Le Pingouin, un paria grotesque, est manipulé par des élites pour devenir maire, offrant une critique acerbe de la politique et du pouvoir. Ce thème de la manipulation et des apparences se retrouve dans d'autres œuvres de Burton.
Tim Burton a bénéficié d'une plus grande liberté créative pour ce film, ce qui en fait l’un de ses projets les plus personnels. Toutefois, cette approche a également conduit à une réception polarisée : si certains ont applaudi son audace artistique, d'autres ont critiqué son éloignement du genre super-héroïque classique.
Infos pratiques
19 février 2025
"Batman, le défi" – VOST - à 20h30
Entrée gratuite & repas à prix libre dès 19h30
Lieu : La Traverse (Maison de quartier des Pâquis) - 11, rue du Môle, 1201 GE.
Séance organisée par Pâkino sur proposition des « Pâquis sont à la rue »
Synopsis :
Gotham City est menacée par le Pingouin, un être difforme rejeté par la société, qui s’allie à l’ambitieux homme d’affaires Max Shreck pour prendre le contrôle de la ville. Parallèlement, Selina Kyle, une secrétaire timide trahie par Shreck, renaît en Catwoman, une femme fatale en quête de vengeance. Batman, déjà tiraillé par ses propres démons, doit affronter ces deux adversaires tout en naviguant dans un monde où la frontière entre héros et monstres devient floue.
Batman : Le Défi (Batman Returns, 1992) joue un rôle clé dans l’œuvre de Tim Burton en approfondissant les thèmes et le style qui définissent son cinéma. Le film est une suite de son premier Batman (1989), mais il incarne davantage la vision personnelle de Burton, s'éloignant des attentes classiques d'un blockbuster de super-héros pour s'orienter vers une esthétique gothique et une exploration psychologique.
Le film illustre le penchant de Burton pour les atmosphères sombres et féériques. Gotham City, redessinée pour Batman : Le Défi, devient une ville fantasmagorique où l'architecture oppressante reflète la détresse des personnages. Cette approche visuelle est un prolongement direct des thèmes de l'inquiétante étrangeté et de la marginalité qui traversent ses œuvres, comme Edward aux mains d'argent (1990) et Beetlejuice (1988).
Les personnages principaux – Catwoman (Michelle Pfeiffer), le Pingouin (Danny DeVito) et même Batman (Michael Keaton) – sont tous des figures torturées, des "monstres" sociaux. Cette complexité psychologique résonne avec les thèmes burtoniens de l'altérité et de l'inadaptation, qui touchent des œuvres comme Big Fish (2003) ou L'Étrange Noël de Monsieur Jack (1993).
Avec son ton cynique et sa satire sociale, Batman : Le Défi s'inscrit aussi dans l'aspect subversif de Burton. Le Pingouin, un paria grotesque, est manipulé par des élites pour devenir maire, offrant une critique acerbe de la politique et du pouvoir. Ce thème de la manipulation et des apparences se retrouve dans d'autres œuvres de Burton.
Tim Burton a bénéficié d'une plus grande liberté créative pour ce film, ce qui en fait l’un de ses projets les plus personnels. Toutefois, cette approche a également conduit à une réception polarisée : si certains ont applaudi son audace artistique, d'autres ont critiqué son éloignement du genre super-héroïque classique.
Infos pratiques
19 février 2025
"Batman, le défi" – VOST - à 20h30
Entrée gratuite & repas à prix libre dès 19h30
Lieu : La Traverse (Maison de quartier des Pâquis) - 11, rue du Môle, 1201 GE.
Séance organisée par Pâkino sur proposition des « Pâquis sont à la rue »
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20:30 |
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Ajouté
par Ciné-club Pâkino le 4 janvier 2025