Akira (Tatsuya Fuji), un vieux bougon chasseur émérite, peine à poser les armes. Malgré que les loups aient disparu depuis plus de 100 ans des montagnes de Higashi-Yoshino, Akira est persuadé du contraire et se mettra à dos une partie de ses amis et camarades pour poursuivre son obsession. Il fuit également les fantômes de son passé, notamment un amour perdu, une femme cubaine qui lui a préféré la révolution.
Sequel imaginaire de Cuban Lover de Kazuo Kuroki (1969) – le récit romanesque d’un marin japonais qui tombe amoureux d’une activiste cubaine –, Los lobos del Este égrène les références à l’île des Caraïbes: boissons, musique, et images persistantes issues de ce film.
En 1968, des mouvements d’étudiant·e·s de gauche déferlent sur de nombreux pays du monde. Au Japon, cela va jusqu’à entraîner la création de la Faction armée rouge. Réalisé à cette époque, Cuban Lover prônait ouvertement la révolution. Los lobos del Este offre pour sa part le portrait touchant d’un rêveur, le dernier loup de cette génération d’idéalistes... ? Une vraie curiosité !