Cabaret Boris Vian
Théâtre du Loup
création
Un spectacle-cabaret pour le revigorant plaisir d’entendre et de redécouvrir ces chansons de Boris Vian que nous aimons tant. Fais-moi mal Johnny, Je bois, La java des bombes atomiques, J’suis snob (encore plus que tout à l’heure…), Le déserteur, Bourrée de complexes... des perles parmi tant d’autres qu’écrivit le célèbre pataphysicien durant sa si courte vie.
On lui attribue exactement 535 chansons. Toutes ne sont pas devenues des tubes, (loin de connaître le succès de son vivant, Vian a plutôt connu quelques années de misère matérielle), mais beaucoup de ses chansons ont marqué durablement au moins 3 générations d’afficionados depuis sa mort prématurée, en 1959.
Ce qui nous touche aujourd’hui encore ? Des qualités de toujours : l’humour, la vivacité d’esprit, le non-conformisme par intelligence plus que par bravade, l’invention perpétuelle - de mots, de systèmes - , le côté fêtard et bouffeur de vie…
Et, plus que tout, une profondeur certaine malgré les apparences de légèreté. Cette façon si élégante d’être à l’opposé de tout esprit de sérieux.
Dans une approche résolument contemporaine côté arrangements et mise en boîte, nous allons essayer de lui rendre un petit hommage tout ce qu’il y a de plus bath.
Avec une brochette de musiciens et d’interprètes épatants(es): notamment, côté filles, une des grandes voix de l’electro-pop suisse, la genevoise Céline Frey, alias Lyn m (Elvett, ex-Aloan). Côté garçons: the best-crooner-in-town, Ernie Odoom (on ne compte plus ses groupes), ainsi que l’eclectic guitar héros Simon Aeschimann (Brico Jardin, Ensemble Contrechamps, Vortex…)
Mise en scène et scénographie: Eric Jeanmonod
Arrangements & direction musicale: Simon Aeschimann
Collaboration artistique: Rossella Riccaboni
Lumières: Michel Guibentif
Avec: Lyn m (voix), Jocelyne Rudasigwa (voix, contrebasse), Simon Aeschimann (voix, guitares), Sylvain Fournier (voix, percussions, guitare), Ernie Odoom (voix, saxophones)
Durée : 1h30
dès 10 - 12 ans
Spirit of Boris iz not dead !
E.J.
« J’ai entendu dire à d’aucuns qu’ils n’aimaient pas ça. Grand bien leur fasse ! Un temps viendra comme dit l’autre, où les chiens auront besoin de leur queue, et tous les publics des chansons de Boris Vian. »
Georges Brassens