Lorsqu’elle découvre Les Fleurs du mal, encore adolescente, Françoise Courvoisier est littéralement aimantée par ces poèmes.
« Cette infinie noirceur – aujourd’hui on dirait neurasthénie ou dépression – traversée par de brefs éclairs de bonheur et d’extase, m’enchantait. Et m’enchante encore. Seule la tiédeur semble à bannir dans cette œuvre où se côtoient Spleen et Idéal. Et malgré
le...
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